Une étude menée par Kantar TNS pour le site de rencontre DisonsDemain.fr révèle que 35% des plus de 50 ans divorcent après les fêtes de fin d’année entre le mois de janvier et avril.
Les fêtes cristalliseraient de nombreuses tensions, si en apparence les couples ont l’air de bien se porter devant la famille, à l’intérieur ce serait une explosion de vieilles rancœurs.
Les bonnes résolutions riment souvent avec séparation et le mois de janvier est un tremplin pour tourner définitivement la page et vivre une nouvelle vie.
Un phénomène de saisonnalité des ruptures révélé par la vice-présidente du site DisonsDemain.fr qui a constaté un pic d’inscriptions au 26 décembre et lors du premier dimanche de janvier.
L’autre période dangereuse pour les couples fragiles étant après les vacances d’été, on aurait pu croire que les vacances étaient une période propice au rapprochement, mais le mois de septembre comptabilise 16% des séparations.
Cinquante ans est devenu l’âge de tous les possibles et on ne reste plus avec son conjoint uniquement par dépit, même après de longues années de vie commune et en 10 ans le divorce pour les plus de 50 ans à bondit de 75 % .
C’est une des conséquences du vieillissement de la population, avant les gens ne vivaient pas assez longtemps pour remettre en question leur mariage à un âge plus avancé. On ne veut plus supporter les infidélités de son conjoint, ni la mésentente et les disputes, on se rend compte qu’il nous reste beaucoup de temps à vivre et on veut en profiter, surtout si les enfants sont partis de la maison, un des deux moments qui peuvent être fatidiques pour le couple sont lorsque leurs enfants quittent le nid familial, et au moment du passage à la retraite, en fait que le couple se retrouve face à lui-même.
Il n’est donc pas rare que l’on se retrouve célibataire passé 50 ans, des suites d’une séparation ou d’un divorce, mais hors de question pour autant de rester seul, car si les divorces augmentent chez les seniors, les mariages aussi. Les plus de 60 ans étaient 8 300 à passer devant le maire en 2004, contre 13 170 en 2014.
Source Kantar TNS